L'épée de l'orage - David Gemmell

Au cœur de montagnes verdoyantes se trouve le petit village rigante de Trois-Ruisseaux, dont les habitants vénèrent les dieux de l'air et de l'eau, et les esprits de la terre. Parmi eux vit un enfant marqué au sceau du destin. Né au cours de l'orage qui condamna son père, il se nomme Connavar. Bientôt, les récits de son courage se répandront comme un feu de prairie. De l'enfant qui a combattu l'ours, il deviendra l'homme qui a tué le roi ! Il a juré de protéger son peuple et rien ni personne ne pourra se mettre en travers de son chemin. Or, une prophétie a prédit qu'une armée sans pitié traverserait un jour la mer et, telle une avalanche, détruirait tout sur son passage. Sur cet échiquier, toutes les forces en présence vont jouer leur main : du général Fantôme à la Morrigu, créature maléfique qui hante les bois depuis la nuit des temps, en passant par Jasaray, l'Érudit de Roc, et son armée invincible. C'est compter sans Connavar, qui s'embarque pour une quête qui le mènera au cœur de l'ennemi. Mais en chemin, il recevra un don: une épée magique. Ainsi obtient-il un nom qui frappera de terreur le cœur de ses amis comme de ses adversaires. Un nom proclamant une destinée glorieuse et amère: Démone-Lame.

Première incursion dans un cycle de David Gemmell (sur les conseils de Platinium), je dois dire que je n'ai pas été déçu. Certes on est loin de la richesse et de la complexité des univers d'un Robert Jordan ou d'un George Martin, mais quelle fluidité! Le bouquin est un véritable page turner qu'on a du mal à lâcher  Il faut tout de même noter que les personnages sont un poils caricaturaux (genre "les personnages que l'on s'attend à trouver dans un bouquin de fantasy") et pourtant ça fonctionne très bien. Il y a ce qu'il faut de violence, d'histoire d'amour, d'amitié et de trahison... Le héros, personnage très humain (comprendre très perfectible avec tous ses défauts) est très attachant. Et ce, même si l'on se doute bien qu'il est amené à la fin, après de nombreuses épreuves toutes plus difficiles et cruelles les unes que les autres, à vaincre l'adversité et à faire triomphé "le bien". A noter que la trame rappelle de loin l'antiquité et la confrontation du monde "barbare" et du monde romanisé. L'un symbolisant la vie pastorale avec ses rapports humains chaleureux fondés sur l'interdépendance, l'autre la vie polissée par la loi avec ses rapports humains rationalisés,froid (Durkheim parlerait de solidarité mécanique/organique). Difficile de ne pas y voir également une critique à l'égard du monde moderne et de la fuite en avant qui constitue son moteur (la croissance est-elle synonyme de progrès?). Mais trêve de bavardage, ce livre fut une lecture très agréable qui m'a convaincu à m'atteler à la lecture de ses suites.

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