HALO REACH

Ca y est! HALO REACH, le dernier épisode de la saga développé par bungie est sortie il y a quelques semaines. Verdict?

Pour ceux qui ne seraient pas au courant l'action d'HR se situe avant celle d'Halo Combat Evolved, l'épisode fondateur. On appèle cela une pré-quelle. Cette mode (discutable) a été instauré il y a quelques années par notre amis Georges Lucas. Bref. HR nous propose donc d'incarner un membre de la Noble Team, équipe constituée exclusivement de Spartans dans la bataille qui opposent les humains aux covenants sur la planète Reach. On connait donc, avant même d'entamer la campagne, son dénouement tragique: la planète sera partiellement vitrifié, les humains défaits. Mais ils ne vont pas se laisser faire. 

La campagne est constituée de 10 missions (11 si on compte l'intro), assez longues et variées. Disons le tout de suite, elle constitue la meilleur campagne depuis celle du premier épisode. Pas difficile diront les cyniques, mais on ne va bouder notre plaisir. Les environnements renouent dans une certaine mesure avec celle de Halo CE de par leurs dimensions: les map sont immenses et le level design inspiré (comme c'est souvent le cas avec bungie). Alors certes on pourra toujours reproché au jeu d'utiliser les mêmes ficelles : on arrive dans une zone, un vaisseau covenant dépose des troupes que l'on se charge d'éradiquer. Mais là où Halo se distingue de la concurrence (quelqu'un a dit Call of Duty???) c'est dans le déroulement des-dites batailles. Car dans halo, ce ne sont pas les scripts qui le définissent mais une IA très travaillée. Du coup les combats ne se déroulent jamais tout à fait de la même manière: les ennemis réagissent à nos actions et donc cela donne une dimension ouverte aux combats. Pas besoin de déclencher un script pour mettre fin au respawn infini des hordes d'ennemis. Ajouté à cela un gameplay aux petits oignons (du pur halo encore une fois  mais avec des ajouts discrets comme les mod utilisables désormais à tout moment ) et vous obtenez la meilleur maniabilité pour un FPS console. 

Du côté du scénario, l'histoire se laisse découvrir avec un certain plaisir même si avouons le ce n'est pas le point fort du jeu. Enfin...c'est toujours mieux que celle de Halo 3!!!

Côté réalisation il y a du bon...et du moins bon!!! Les graphismes vont du très joli (les extérieurs) au médiocre (les intérieurs et les zones urbaines). Le moteur du jeu même s'il a bien évolué depuis le 3ème épisode ne tient pas la comparaison avec les standards actuels. Aliasing prononcé, résolution faiblarde, ralentissements, et animations des personnages d'un autre âge viennent gâcher - un peu - les bonnes impressions de jeu.  C'est un peu incompréhensible, pour une telle licence. Bungie doit sans doute disposer d'un budget conséquent (au vu de l'enjeu financier). Ceci dit cet état de fait semble toucher l'ensemble de jeux développés par les studio first party de microsoft. De là à dire que ce n'est pas l'ambition de crosof, il n'y a qu'un pas que je suis tenté de franchir tant la différence est frappante avec les jeux des studio sony sur PS3 (uncharted, god of War, GT5...).Mais le bilan technique est sauver par le design général du jeu que je trouve juste comme il faut, moins flashy que celui des précédents épisodes. A noter également que la partie musicale est fabuleuse.

Mais Halo c'est aussi et surtout un mode multijoueur. Je ne vais pas m'étendre mais sachez que le multi est juste ce qui se fait de plus complet à l'heure actuelle sur console. Il y a des tonnes de mode de jeu, tous personnalisables. Même la campagne est jouable en coop à 4!!! Il y a un mode intitulé baptême du feu, calqué sur le modèle du mode horde de Gears of War jouable également à 4. Seul regret, les point d'experiences ne servent qu'à personnaliser son spartan sans que cela ait une incidence sur le gameplay(à la différence des classes persos de COD). Mais cela est sans doute le prix à payer pour avoir un mode multi équilibré.

En conclusion, le jeu est une bonne surprise pour moi qui ne l'attendais pas, pas près la deception du 3ème épisode.

16/20