c'est la rentrée chez Gamekult

J'ai visionné hier la nouvelle mouture de  "Gamekult l'émission". 

L'émission est toujours présentée par Dr Chocapic, acerbe comme à son habitude. En même temps cette liberté de ton est le fond de commerce du site. Par contre la formule s'est sensiblement allongée puisque cette première émission dure pas loin d'une heure. A voir dans les semaines qui viennent si cette tendance se confirme. Une rubrique retrogaming fait son apparition. Pas celle qui m'a le plus plu mais mes réserves sont plus liées au sujet du jour (le virtuaboy) qu'a la façon dont les deux intervenants extérieurs l'ont traité. A voir par la suite. 

Ce qui m'a plu en revanche (outre l'honnêteté de Puyo sur sa préférence qui va va à PES cette année et qui reconnaît par ailleurs que FIFA est objectivement meilleur!!!), c'est la confrontation du testeur de Castlevania LOS (Puyo ici encore) avec Trunks qui apporte la contradiction. Cela met, encore une fois en évidence le côté -nécessairement - subjectif des notes et le fait que Gamekult assume cette dimension sans langue de bois.

Mais le meilleur moment de l'émission est certainement la dernière partie, au cours de laquelle le rédacteur en chef répond à un certain nombre de questions de lecteurs, au premier rang desquelles, celle de la pression exercée de manière plus ou moins directe par les éditeurs sur la presse. On apprend ainsi que Gamekult a déjà été blacklisté pour son refus de faire du clientélisme, de "jouer le jeu" (sans mauvais jeu de mots). J'avoue que grâce (ou à cause) à cette intervention, le site est remonté dans mon estime personnelle; estime qui avait été quelque peu écornée, par certains tests (Halo reach par exemple). Chez Gamekult, on assume et on cultive sa différence. Ce n'est peut-être pas un mal finalement, le travers de bon nombre de tests étant le manque de recul. Il n'y a qu'a voir les notes mirobolantes obtenues par certains jeux (beaucoup!!!) sur certains sites (jeuxvideo.fr pour n'en citer qu'un) : les tests doivent servir à distinguer (au sens de Bourdieu) les jeux. Si toute chose est égale à une autre, au final, plus rien n'a de valeur. On semble l'avoir bien compris chez Gamekult.