Shutter Island (SPOIL)
Je ne suis pas un grand fan de Scorcese. Bien sûr j'ai aimé Les affranchis ou encore Casino. Mais ses derniers film avec Di Carparccio (Gangs of New York et Aviator) sont loin de m'avoir convaincu. Toutefois quand le choix qui s'offrait à moi était Shutter Island ou le dernier film avec Romain Duris, je n'ai pas hésité longtemps.
Le film nous compte l'histoire d'un US marshall campé par Di Capprio, qui débarque à Shutter Island (une île pénitenciaire dans laquelle sont experimentés des traitements psychiatriques) afin d'enqêter sur l'évasion mysterieuse d'une patiente. Il plane sur Shutter Island une odeur de souffre: on sent que tous les locataires de l'île (détenus/patients tous comme le personnel soignant et les gardes) partagent un secret inavouable que l'US Marshall va s'éfforcer de mettre à jour. L'ambiance pesante du film est renforcée par une musique grave, et des acteurs impécables (même le beau Léonardo). J'ai même cru un moment être face à un film fantastique tant l'intrigue nous confronte à des éléments troublants. On s'éfforce tout au long de la projection à anticiper, à deviner (en vain dans mon cas) la chute, la clé qui permet de saisir l'histoire.On est pris par le film du début à...la fin? Parlons en de la fin. Elle est..."NightShyamalanesque". En gros le réalisateur nous berne. Je me suis sentis comme un chat à qui on montre quelque chose du doigt et la pauvre bête ne voit que le bout de notre doigt. Bref je me suis sentis con et j'aime pas ça. C'est un ressort scénaristique qui ne peut marcher qu'une fois. Et on m'avais déjà fait le coup. Bref une fin qui assombrit le tableau pour moi, d'un film par ailleurs remarquable.
Commentaires
Enregistrer un commentaire