God Of War 3 : la violence Kratos !

Il est des jeux qui sont, avant même leur sortie, annoncés comme les metre-étalons d'un genre (GTA4, GT5, Final fantasy, starcraft...). Rares sont ceux qui, une fois la manette en mains méritent l'attente qu'ils ont suscités. God of War 3 ne fait pas partie de ceux-là. Ils fait partie de ceux, encore plus rares, qui dépassent les attentes.

Pourtant le jeu partait, à mon sens (peut-être parce que je n'ai pas joué aux premier épisodes de la serie), avec des handicaps serieux (presque un anachronisme comparé à un certain bayonetta). Plans de camera fixe, lourdeur du personnage et latence des controles, impossibilité d'interompre un combo... L'école américaine d'un côté, l'école japonaise de l'autre.

Oui mais voilà, GOW3 est un blockbuster issu d'un studio fist party de sony (santa monica studio). Ce que ça veut dire? Une réalisation ha-llu-ci-nante!!! C'est bien simple, lors de la séquence d'intro je pensais être en train de regarder une cinématique en images de synthèse. Ce n'est que lorsque je dû prendre les commandes que j'ai réalisé le degré de maîtrise des petits gars de Santa Monica. Je me suis pris une grosse claque dans la gueule. Et je ne parle pas seulement de l'aspect purement technique. Le travaille artistique est remarquable. Chaque décors ressemble à tableau. Et que dire des musiques toujours inspirées, toujours raccords avec l'action, les doublages excellents. Mais là où le jeu atteint des sommets c'est dans la mise en scène, très cinématographique qui n'a rien a envier aux meilleurs films et qui explose tout ce qu'on a pu voir jusqu'à présent dans un jeu.

Enssuite en terme de gameplay, alors certes on est loin de la souplesse et de la technicité de bayonetta, mais quel sentiment de puissance, quelle violence, quel plaisir d'eviscerer un centaure, d'arracher l'oeil d'un cyclope (sadique hein?), de décapiter un dieu à mains nues ou encore de faire sa fête au ptit cul d'Aphrodite.

Pour ne rien gacher, l'histoire, sans être renversante, est interessante et le héros, Kratos, on ne peut plus charismatique. Rarement on aura contrôlé avatar aussi énervé. Et pour être en colère il est en colère. A tel point que j'ai bien envie de me taper God Of War Collection qui regroupe les deux premiers volets remis (un tout petit peu) au goût du jour, afin de mieux saisir les nuances (si on parler de nuances) des relations entre Olympiens.
On pour certes repprocher au jeu sa durée de vie assez courte. Mais quelle intensité!

Si Bayonetta est une petite tape sur les fesses (héhéhé!) God of War 3 est assurement une grosse mandale dans la tronche, un jeu dont on parlera encore longtemps. Magistral!

18/20